Uriel Barthélémi composition, batterie, ordinateur, synthétiseurs
Sophie Bernado composition, basson, voix
Salomon Baneck-Asaro danse et chorégraphie
Link Berthomieux danse et chorégraphie
Angelica Mesiti regard extérieur
Jennifer Minard costumes et regard scénographique
Fred Raby conception lumière / régie son et lumière en tournée
Stéphanie Auberville regard chorégraphique
Passage production production, diffusion, communication
Co-productions Césaré - Centre national de création musicale,
Le Manège - Scène nationale de Reims, Le Générateur,
Steirischerherbst festival (Graz, Autriche)
Soutiens financiers Drac IdF commission pluridisciplinaire,
Conseil Départemental du Val-de-Marne
Résidences de création Césaré-CNCM et Le Manège-SN de Reims
>> DOSSIER DE PRESENTATION
Performance musicale et chorégraphique collective sur une proposition d'Uriel Barthélémi
TOURNEE
SAISON 2022/2023
Le 15 décembre 2022 à 20h / L'HEXAGONE Scène nationale de Meylan (38)
Le 25 janvier 2023 / LES PLAGES MAGNETIQUES, Brest (29)
Le 11 avril 2023 à 14h (scolaires) et à 20h (tout public) / THEATRE DE LA MADELEINE, Troyes (10)
SAISON 2021/2022
Les 9 et 11 septembre 2021 / Steirischerherbst Festival (Graz, Autriche)
Le 8 novembre 2021 à 21h /Le MANEGE SN de Reims
Le 10 novembre 2021 à 20h / Le GENERATEUR de Gentilly
Pour ce projet, le batteur & électro-acousticien Uriel Barthélémi s’associe à la bassoniste et vocaliste Sophie Bernado.
Tous deux rompus à l’exercice de l’alliance instruments et électronique, ils vont mettre en discussions leurs instruments respectifs, batterie et basson, pour créer une pièce offrant un mariage de timbres rare.
La mise en discussion de ces deux instruments promet l’apparition de textures et de dynamiques musicales denses et puissantes, rarement exécutées et permet d’envisager une pièce aux rythmiques à la fois implacables et d’une grande finesse.
Les matières électroniques glaciales alliées à la chaleur du basson produisent une synergie fragmentée par des délais numériques extrêmement précis, laissant apparaitre des gaps dans lesquels viennent se glisser des éclaircies de perceptions.
Les deux musiciens et les deux danseurs, virtuoses du breakdance, Salomon Baneck-Asaro et Link Berthomieux, évoluent chacun dans leur espace. Les danseurs créent leurs mondes indépendamment de l’autre et les musiciens développent également des discours musicaux apparemment séparés les uns des autres, à la croisée des mondes de la danse contemporaine et du hip-hop.
Les jeux de lumières font exister de manière successive et très rapide les différents interprètes. Les liens se créent progressivement, de manière non attendues, apparaissant à l’insu des spectateurs sur des coïncidences rythmiques ou de mouvement, les lignes de chacun se croisant de plus en plus.
A l’identique de notre époque où beaucoup des liens sociaux ne se font plus qu’à travers l’électronique, il est développé ici un imaginaire où les individus sont coupés les uns des autres et dans lequel ils devront réapprendre à se lier.
Leur manière de retisser ces liens se fera d’une manière détournée, par le mouvement et le son et non par la parole, se réappropriant les gestes de leurs ancêtres venus d’un temps où la civilisation numérique n’avait pas encore spolié les mots et les idées en les vidant de leur sens.
Dans une sorte de quête de leurs racines, renouant avec une forme d’énergie première, les interprètes explorent différents héritages, ceux volés et brisés par des siècles de colonisations imposés par une civilisation autant créatrice que destructrice, les héritages d’un fonctionnement de mondes qui n’existent plus, en ruines…
Les spectateurs sont autant invités à s’asseoir sur les gradins que sur le plateau sur lequel est dessiné une mappemonde, ainsi le public peut s'installer à l’intérieur des « continents », et les artistes évoluent au milieu et eautour d'eux, sur les « océans ».